Combien d’hommes et de femmes, à travers les siècles ont craint pour leur vie au cours d’épidémies mystérieuses faute de connaissances suffisantes et de moyens d’action, ils étaient à la merci de ces fléaux imprévisibles.
La peste, la variole, le choléra, la typhoïde ont ainsi fait des millions de victimes. Mais l’un après l’autre, ces tueurs silencieux ont été mis hors d’état de nuire par la science médicale moderne. Prenons le cas de la variole.
La variole est réputée avoir tué au Moyen âge 25 à 30 % de la population européenne en une seule épidémie. En 1974, plus de 100 000 personnes étaient atteintes de cette maladie en Inde et il eut environ 20 000 morts. Depuis 1980, on annonçait que l’éradication de la variole était possible en quelques mois. L’organisation mondiale de la Santé est en mesure de détecter les cas suspects et de vacciner immédiatement toute la population avoisinante. Cette méthode s’est révélée très efficace. En ce qui concerne les Etats-Unis, par exemple, aucun cas ne s’est manifesté depuis plus de trente ans.
En dépit du développement de la science de la médecine, le tableau de la santé mondiale n’est pas entièrement réjouissant. On voit se développer des maladies chroniques et de dégénérescence, touchant en particulier la circulation du sang et la respiration. Ce sont elles qui sont devenues les principales causes de souffrance et de décès. Cette constatation est valable dans la quasi-totalité des pays du monde que ce soit dans les pays développés ou les pays en voie de développement.